Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Résultats de recherche

Il y a 270 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Filtrer les résultats
Type d'élément










Éléments créés depuis



Trier par pertinence · date (le plus récent en premier) · alphabétiquement

Dossier de presse

Rattaché à Presse

Remise du Prix du jury 2020

Hêtre de "Lou Deime" Présenté par l'association Chavagnac Avenir

Rattaché à Les actualités

Lecture : L'Arbre dans tous ses états

Retrouvez certains arbres du concours dans le livre de Georges Feterman "L'arbre dans tous ses états" .

Rattaché à Les actualités

Partenaires

Le concours a été initié en 2011 par Terre Sauvage et l'Office national avec le soutien de partenaires. Il n’y aurait pas de concours sans ces partenaires fidèles, impliqués et hyper motivés !

Tamaris

Le tamaris d’Afrique du lieu dit Losari, à Belgodère, se présente sous la forme d’une cépée de 10 mètres de circonférence au sol qui pointe à une hauteur de 11 mètres. C’est une taille rarement atteinte chez cet arbuste natif des régions côtières de l’ouest de la Méditerranée, qui ne dépasse pas 2 à 3 mètres en général. Mais ce qui impressionne encore davantage, c’est la surface occupée par l’arbre, proche de 600 mètres carrés ! Cette croissance remarquable est probablement liée à l’abondance de l’eau sur le site. Les dimensions et les anciennes photographies disponibles laissent penser que ce tamaris est très certainement centenaire. Il présente une forme tentaculaire, formée de pas moins de 16 charpentières rampantes et tortueuses. Certaines sont entrelacées, quand d’autres s’étendent au-dessus de la rivière Fiume di Regino. Comme bien souvent pour les sujets âgés de cette espèce, le tronc et les charpentières ont tendance à se creuser ; deux sont d’ailleurs brisées, mais toujours vivantes. Un deuxième arbuste sort également de terre via le marcottage d’une des charpentières. Ses feuilles en écailles imbriquées, vertes à gris vertes, et ses fleurs blanches à rose pâle, apportent de la couleur dès la fin de l’hiver. Une merveille naturelle.

Rattaché à La carte des arbres de France

platane

Au cœur même de la vieille ville de Vendôme (Loir-et-Cher) et de ses superbes rues piétonnes, un petit passage – nommé Édouard Massé – permet de s’immiscer entre les maisons et de longer le Loir afin de gagner un beau jardin. Là apparaît un très beau platane, dont on remarque de suite l’empattement. Ses grosses racines s’ancrent sur une ancienne balustrade et viennent plonger dans la rivière, au point de servir volontiers de reposoir aux canards. Ce platane est le plus ancien arbre répertorié de Vendôme. Il a été planté en 1759 à l’extrémité orientale de l’île Paradis (le nom du lieu à l’époque), constituant le premier jalon du jardin d’ornement qui allait remplacer les formes vivrières antérieures (vergers et potagers). Ce jardin compte désormais de nombreux arbres et une diversité de fleurs tout à fait intéressante. Il se dit ici qu’un certain Honoré de Balzac, alors interne dans le collège oratorien situé juste à côté, aimait à l’admirer depuis sa fenêtre. Les plus perspicaces des lecteurs assurent même qu’il l’évoque dans son ouvrage Louis Lambert, publié en 1832. Aujourd’hui, les habitants sont tout aussi sensibles à cet arbre qui fait partie intégrante de l’histoire de la ville, comme en témoignent les téléphones portables brandis vers lui par presque tous les promeneurs que nous avons vu passer alors que nous réalisions les prises de vue.

Rattaché à La carte des arbres de France

Tilleul

Alors qu’il cherche des terrains proches de chez lui pour étendre ses champs – il cultive de l’arnica –dans les Combrailles (Puy-de-Dôme), Sylvain Pouvaret tombe sur une parcelle qui abrite un véritable trésor : un tilleul gigantesque. Lui, le naturaliste averti, n’en croit pas ses yeux. L’arbre a l’allure d’une trogne parfaite, avec un tronc creux, court et massif, des charpentières imposantes et puissantes, surmontées d’une cinquantaine de branches dressées qui filent vers le ciel. Il prend rapidement contact avec le propriétaire, un agriculteur, qui lui raconte que lui aussi est tombé sous le charme du tilleul de la Combe droit. Il y a une trentaine d’années, il s’est empressé d’acheter la parcelle, sans négocier, pour protéger le géant d’une tronçonneuse trop affûtée. Il voit d’un très bon œil que le jeune paysan ait exactement la même aspiration et la vente est rapidement conclue : le tilleul reprend une dose d’éternité. Le site va désormais faire l’objet d’une Ore (Obligation réelle environnementale) et est en convention avec le conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne. On ne sait pas grand-chose de l’arbre, mais Sylvain Pouvaret avance l’hypothèse séduisante qu’il aurait été planté à l’occasion d’un mariage. En effet, sur la carte de Cassini, le lieudit aujourd’hui appelé La Villatte se nommait La Velate (ce qui signifie « La Voilée »). Rappelons que le tilleul est le symbole de l’amour et de la fidélité. Coïncidence ?

Rattaché à La carte des arbres de France

Le Tilleul de la colline Saint-Hélène

Le tilleul déploie sa belle ramure au sommet de la colline Sainte-Hélène, qui surplombe la plaine environnante du pays de Bray. Le site, du fait de sa position élevée, a de tout temps constitué à la fois un lieu de défense et de culte, fréquenté semble-t-il dès le néolithique. C’est à partir du XIe siècle que l’édification successive de deux chapelles, dont celle nommée « Sainte-Hélène », donne définitivement au lieu un caractère saint. La (dernière) chapelle démolie, un tilleul fut planté à son emplacement. La légende raconte que cela se serait produit en 1700, après qu’un ermite du nom de Jean Sacy, qui vivait dans la chapelle, a été assassiné par des brigands un lugubre soir d’hiver. L’arbre devient alors l’objet de nombreux pèlerinages et de processions. Des sépultures ont été retrouvées à son pied. Depuis 2001, les processions reprennent chaque année sur le site, le premier samedi de mai. Du haut de son promontoire, le tilleul de la colline Sainte-Hélène est un grand témoin de la foi des hommes. Aux alentours La forêt domaniale de Lyons est l’une des plus vastes hêtraies normandes, de plus de 10 000 hectares. Propriété royale dès l’époque mérovingienne, elle a été relativement préservée des défrichements du Moyen Âge, mais littéralement pillée au cours de la période révolutionnaire, elle a été enrichie en hêtres à partir de 1830 et fut longtemps considérée comme étant l’une des plus belles hêtraies « cathédrale » de France.

Rattaché à La carte des arbres de France