Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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If

L’histoire de cet if est étroitement liée à celle de l’actuel cimetière d’Antrain de Val-Couesnon, dont la création date du tout début du XIXe siècle. Les recherches que nous avons entreprises donnent à penser que cet if atteint l’âge respectable d’environ 220 ans », soulignent François Closset et Christian Marochain, de l’association Fougères Environnement. Arbre de la mort pour certains, de la vie pour d’autres, cet if abrite sous son couvert la tombe d’un ancien médecin de la commune, réputé détenir le pouvoir de faire marcher les jeunes enfants en retard. De nos jours, des parents viennent encore s’y recueillir de temps à autre dans l’espoir d’accélérer les premiers pas de leur bambin. L’if présente la particularité de posséder à la fois un port de houppier libre et un court tronc entouré d’une topiaire en forme d’ogive, ce qui est unique dans la région. La facilité avec laquelle l’if produit des bourgeons, et donc des gourmands, a permis aux jardiniers successifs de façonner cette topiaire qui masque entièrement le tronc trapu. On ne sait d’ailleurs pas trop pourquoi la taille a été ainsi réalisée… Mais il en résulte une silhouette champignonesque originale qui donne un cachet tout particulier à l’endroit.

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Intro

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L' Arbre de Judée

D’après l’histoire biblique, Judas, pris de remords après avoir de Judas, devenu ensuite l’arbre de Judée. Originaire des rivages de la Méditerranée et de la mer Noire, cette essence a depuis été plantée dans nombre de régions. Cet individu, âgé de près de 150 ans (ce qui est remarquable pour une essence à la durée de vie s’établissant plutôt autour d’une centaine d’années), est un des fleurons du parc arboré du château d’Espeyran, entre Costières et Camargue gardoise. Il se caractérise par une allure un peu touffue, un tronc tortueux à l’écorce presque noire et des branches irrégulières ramifiées dès leur base. Sa floraison spectaculaire d’un beau rose violacé, caractéristique de l’espèce, recouvre le tronc et les branches d’abondantes fleurs papi-lionacées, et signe chaque année la fin de l’hiver. Ces fleurs parfumées et mellifères, solitaires ou en bouquets, qui apparaissent avant les feuilles sur les rameaux de l’année passée, sont très attractives pour les insectes. À l’automne, les longues gousses plates rouges, puis brunes à maturité, et persistant longtemps après la chute des feuilles, offre d’innombrables graines aux oiseaux. D’arbre de la désespérance, l’arbre de Judée est devenu arbre d’abondance.

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L'acajou du jardin de l'Etat

C’est l’un des arbres du jardin de l’État, à Saint-Denis. L’acajou du Sénégal y côtoie d’autres arbres exotiques, tels que le talipot, le baobab, l’arbre du voyageur… Il est reconnaissable à son feuillage rassemblé en bouquets, ses écorces en forme d’écailles et ses bourgeons de couleur rouge.

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L'arolle millénaire

Surnommé l’arolle millénaire, ce pin cembro sert de point de repère aux habitants de Val d’Isère, été comme hiver. Sa couleur verte, persistant toute l’année, le différencie parfaitement des mélèzes voisins qui, après l’or flamboyant de l’automne, perdent leurs aiguilles et passent l’hiver dénudés. Mais c’est surtout sa taille imposante qui permet de le repérer à 2 170 mètres d’altitude, sur le replat d’un versant pentu entre deux barres rocheuses surplombant le hameau de Laisinant. C’est là qu’il pousse très lentement depuis au moins trois siècles, à la limite supérieure de la forêt d’altitude, dans ce que l’on nomme « la zone de combat », là où les contraintes climatiques finissent par empêcher la croissance des arbres et des arbustes. Il lui en faut donc de la détermination ! Sa silhouette équilibrée cache une fourche de deux troncs principaux qui témoignent du poids important de la neige en hiver. Celle-ci a en effet causé la rupture de son tronc d’origine. On trouve de nombreuses traces de passages d’animaux sous l’arbre, notamment le renard, le tétras lyre et le cassenoix moucheté. Le pin cembro entretient avec ce dernier un rapport privilégié, puisqu’il est le principal disséminateur des graines de ses cônes. L’arolle millénaire a obtenu en juin 2024 le label Arbre remarquable de France.

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L'orme

A Villesèquelande, petit village ensoleillé du Carcassès, dans l’Aude, on prend les arbres au sérieux. Sur la place centrale, entre l’église et la mairie, un orme séculaire trône fièrement depuis plus de 400 ans. On l’appelle l’ormeau de Sully et il est classé « arbre remarquable » depuis 2013. Planté sous le règne d’Henri IV sur ordre de son ministre et conseiller Sully, il a assisté à la création du canal du Midi, qui traverse la commune. Il a surtout été le témoin, depuis le temps, de la vie quotidienne de ses habitants. C’est ainsi qu’il a vu, depuis l’institution de l’état civil en 1792, le référencement de 987 naissances, de 518 mariages et de 1 055 décès ! En 2020, le maire Aurélien Turchetto propose un projet autour de l’arbre. Une initiative acceptée et qui permet, en 2021, de donner naissance au « Village de l’arbre », seul et unique village en France et dans le monde ainsi labellisé (la marque est déposée à l’Institut national de la propriété industrielle). L’objectif est de créer une dynamique locale autour d’un véritable plan de l’arbre, qui comprend notamment l’élaboration d’un arboretum aux abords du canal du Midi, une parcelle de sept hectares où un arbre est planté à chaque naissance, la distribution d’un arbre par foyer de vie en association avec la pépinière du département de l’Aude, la désimperméabilisation partielle des rues et de la cour de l’école, dans laquelle une microforêt « méthode Miyawaki » va être implantée pour permettre le rafraîchissement naturel des bâtiments. La création d’un parcours culturel est aussi à l’étude. Tout un écosystème sociétal et environnemental se forme ainsi autour de l’arbre : l’ormeau de Sully est en de très bonnes mains.

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L'orme de Crouy

La longévité de cet arbre demeure une énigme. Il subsisterait en Seine-et-Marne une dizaine d’ormes adultes (toutes espèces indigènes confondues) miraculeusement épargnés par la graphiose, dont l’orme lisse de Crouy-sur-Ourcq. Dans les années 1920, la graphiose de l’orme, une maladie fongique, apparaît aux Pays-Bas et se diffuse en Europe. Ces arbres connaissent alors une régression généralisée, au point que les vieux et gros spécimens ont aujourd’hui quasiment disparu. On se rassurera en pensant que l’orme lisse est l’une des espèces d’ormes qui semble la moins touchée par la maladie, mais il n’est reste pas moins que celui-ci est un survivant. À ce titre, il a été classé « arbre remarquable rescapé » par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement 77 en 2005. Quelle joie de le découvrir en excellente forme, harmonieusement développé et vigoureux, avec ses belles veinures variant du brun au rouge !

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