Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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L'acajou du jardin de l'Etat

C’est l’un des arbres du jardin de l’État, à Saint-Denis. L’acajou du Sénégal y côtoie d’autres arbres exotiques, tels que le talipot, le baobab, l’arbre du voyageur… Il est reconnaissable à son feuillage rassemblé en bouquets, ses écorces en forme d’écailles et ses bourgeons de couleur rouge.

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Tilleul.lapeyrouse2023

Alors qu’il cherche des terrains proches de chez lui pour étendre ses champs – il cultive de l’arnica –dans les Combrailles (Puy-de-Dôme), Sylvain Pouvaret tombe sur une parcelle qui abrite un véritable trésor : un tilleul gigantesque. Lui, le naturaliste averti, n’en croit pas ses yeux. L’arbre a l’allure d’une trogne parfaite, avec un tronc creux, court et massif, des charpentières imposantes et puissantes, surmontées d’une cinquantaine de branches dressées qui filent vers le ciel. Il prend rapidement contact avec le propriétaire, un agriculteur, qui lui raconte que lui aussi est tombé sous le charme du tilleul de la Combe droit. Il y a une trentaine d’années, il s’est empressé d’acheter la parcelle, sans négocier, pour protéger le géant d’une tronçonneuse trop affûtée. Il voit d’un très bon œil que le jeune paysan ait exactement la même aspiration et la vente est rapidement conclue : le tilleul reprend une dose d’éternité. Le site va désormais faire l’objet d’une Ore (Obligation réelle environnementale) et est en convention avec le conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne. On ne sait pas grand-chose de l’arbre, mais Sylvain Pouvaret avance l’hypothèse séduisante qu’il aurait été planté à l’occasion d’un mariage. En effet, sur la carte de Cassini, le lieudit aujourd’hui appelé La Villatte se nommait La Velate (ce qui signifie « La Voilée »). Rappelons que le tilleul est le symbole de l’amour et de la fidélité. Coïncidence ?

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Tamaris

Le tamaris d’Afrique du lieu dit Losari, à Belgodère, se présente sous la forme d’une cépée de 10 mètres de circonférence au sol qui pointe à une hauteur de 11 mètres. C’est une taille rarement atteinte chez cet arbuste natif des régions côtières de l’ouest de la Méditerranée, qui ne dépasse pas 2 à 3 mètres en général. Mais ce qui impressionne encore davantage, c’est la surface occupée par l’arbre, proche de 600 mètres carrés ! Cette croissance remarquable est probablement liée à l’abondance de l’eau sur le site. Les dimensions et les anciennes photographies disponibles laissent penser que ce tamaris est très certainement centenaire. Il présente une forme tentaculaire, formée de pas moins de 16 charpentières rampantes et tortueuses. Certaines sont entrelacées, quand d’autres s’étendent au-dessus de la rivière Fiume di Regino. Comme bien souvent pour les sujets âgés de cette espèce, le tronc et les charpentières ont tendance à se creuser ; deux sont d’ailleurs brisées, mais toujours vivantes. Un deuxième arbuste sort également de terre via le marcottage d’une des charpentières. Ses feuilles en écailles imbriquées, vertes à gris vertes, et ses fleurs blanches à rose pâle, apportent de la couleur dès la fin de l’hiver. Une merveille naturelle.

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Le chêne du parc de Puybusque

Dans un parc municipal d’un hectare environ, tout près de l’école de Saint-Sulpice-sur-Lèze, ce chêne déploie une forme basse singulière (un tronc principal et cinq secondaires), qui est sans doute due à un accident de jeunesse. Avec son allure tentaculaire et ses dimensions généreuses, il est devenu le terrain de jeu rassurant et idéal pour les petits. Les traditionnelles photos de classe de maternelle l’attestent : le chêne du parc de Puybusque a grandi avec les générations et a forgé de nombreux souvenirs dans la tête des habitants. « Il a été planté par le propriétaire du parc à l’époque de sa création, aux alentours de 1860, à proximité de l’orangeraie devenue école maternelle », explique Jean-Luc Flament, conseiller municipal. La commune a voulu mettre cet arbre en valeur dans le cadre du concours, parce qu’il symbolise son action quotidienne pour reverdir un village ancien dans le contexte du réchauffement climatique. Elle a en effet instauré un « permis de végétaliser », qui encourage chaque habitant à jardiner et planter dans l’espace public.

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Le chêne de la Reine Jeanne

On dirait qu’il nous tend ses multiples bras pour nous conter l’histoire des lieux. Le chêne de la Reine Jeanne, non loin du château du même nom, à Vence, est réputé pour sa taille imposante et sa longévité. Il est un véritable outil pédagogique pour les enseignants, qui y amènent régulièrement leurs classes pour rappeler l’importance de préserver la nature. Il est aussi un symbole local, le témoin silencieux de l’histoire et de l’évolution de la commune. Depuis le Moyen Âge, c’est un lieu historique, il y avait ici un village au XIIIe siècle.

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Hêtre.Bayeux

Cet arbre est le résultat d’un greffage entre deux variétés distinctes de hêtre : son tronc est celui d’un hêtre commun tandis que ses branches s’apparentent à la variété très singulière des faux de Verzy (Fagus sylvatica var. tortuosa). D’une envergure de plus de 40 mètres et d’une hauteur de 17 mètres, il couvre une surface considérable de 1 250 mètres carrés.

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Le chene de Saint-Maurice bretagne 2024

Ce chêne installé en bordure de l’estuaire de la Laïta, à l’entrée du site de Saint-Maurice, une ancienne abbaye cistercienne, invite à l’introspection. Il faut dire qu’à Clohars-Carnoët, il a judicieusement choisi sa place. Avec son tronc massif et sa couronne étalée et tortueuse, il a été le témoin des années sur ce lieu historique, propriété du Conservatoire du littoral depuis 1991. Mais il est aussi et surtout le gardien d’un paysage qui ne laisse personne indifférent, au pied de la rivière qui serpente dans la vallée boisée au gré des marées et du mouvement des oiseaux, très nombreux ici. Moult fougères épiphytes l’utilisent comme support de vie. Les habitants sont nombreux à s’offrir une pause méditative sur le banc sculpté en forme de loutre, qui évoque le passage régulier de l’animal la nuit au pied du chêne.

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L'arolle millénaire

Surnommé l’arolle millénaire, ce pin cembro sert de point de repère aux habitants de Val d’Isère, été comme hiver. Sa couleur verte, persistant toute l’année, le différencie parfaitement des mélèzes voisins qui, après l’or flamboyant de l’automne, perdent leurs aiguilles et passent l’hiver dénudés. Mais c’est surtout sa taille imposante qui permet de le repérer à 2 170 mètres d’altitude, sur le replat d’un versant pentu entre deux barres rocheuses surplombant le hameau de Laisinant. C’est là qu’il pousse très lentement depuis au moins trois siècles, à la limite supérieure de la forêt d’altitude, dans ce que l’on nomme « la zone de combat », là où les contraintes climatiques finissent par empêcher la croissance des arbres et des arbustes. Il lui en faut donc de la détermination ! Sa silhouette équilibrée cache une fourche de deux troncs principaux qui témoignent du poids important de la neige en hiver. Celle-ci a en effet causé la rupture de son tronc d’origine. On trouve de nombreuses traces de passages d’animaux sous l’arbre, notamment le renard, le tétras lyre et le cassenoix moucheté. Le pin cembro entretient avec ce dernier un rapport privilégié, puisqu’il est le principal disséminateur des graines de ses cônes. L’arolle millénaire a obtenu en juin 2024 le label Arbre remarquable de France.

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Le chêne chapelle d’Allouville

C’est assurément l’un des doyens de notre pays. La légende voudrait qu’il ait été planté en 911, date de la fondation du duché de Normandie, mais les scientifiques pensent qu’il pourrait être plus âgé encore d’au moins un siècle. Il est donc au bas mot millénaire. Deux petites chapelles superposées y ont été aménagées, la plus ancienne datant de 1696. Il en a connu des vicissitudes. Forcément quand on traverse les siècles, on est exposé aux fureurs de la météo et à celles des hommes : plusieurs fois foudroyé, plusieurs fois menacé d’être abattu… Mais il est toujours là. D’ailleurs, il a soufflé très fort la nuit précédant la réalisation des images : la tempête Aurore a parcouru la Normandie et occasionné de très nombreux dégâts partout dans la région. Le chêne n’a pas bronché. « Il en a vu d’autres ! » me dit un voisin, alors que je déploie mon trépied au petit matin. Les habitants, des érudits, des passionnés des arbres, des personnalités… beaucoup lui ont consacré du temps et de l’amour. Il est aujourd’hui consolidé par une structure métallique. Avec ses chapelles, son escalier en colimaçon, ses différentes pancartes, ses câbles et protections diverses et variées, il présente une silhouette un peu étrange, mi-arbre, mi-construction. On pourrait le croire sorti tout droit de l’imagination fertile d’un auteur de fantasy. En protégeant ce très vieil arbre, on préserve aussi sa valeur culturelle et historique. Les 30  000 personnes qui viennent le visiter chaque année ne s’y trompent pas. C’est un véritable monument.

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Le Ginkgo de l'hôtel d'Effiat

Il est l’un des symboles de la ville de Montrichard Val de Cher, qui le protège officiellement depuis 1979. Ce ginkgo, labellisé Arbre remarquable de France en 2002, est jumelé à celui du parc des Muses de Molenbeek-Saint-Jean, en Belgique. Il partage avec lui d’évidentes similitudes, dont une circonférence de plus de 4,5 mètres et un âge estimé à 150 ans. Le ginkgo est l’unique survivant d’une famille d’arbres apparue à l’ère primaire et qui a connu son apogée à l’époque des dinosaures. Il s’agirait de la plus ancienne espèce d’arbre connue, qui n’a pratiquement pas évolué depuis des millions d’années. Sa culture est séculaire dans les monastères en Chine, d’où il a été importé vers le Japon et la Corée autour du XIIe siècle, avant d’être introduit en Europe au XVIIIe siècle. On raconte que les premiers exemplaires de France ont été ramenés en 1780 par un riche montpelliérain qui les avait acquis à Londres au prix exorbitant pour l’époque de 25 guinées les cinq pieds d’un même pot (soit l’équivalent de 40 écus d’or le pied). D’où le surnom d’arbre aux quarante écus qu’on lui attribue aujourd’hui.

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