Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Tilleul

Alors qu’il cherche des terrains proches de chez lui pour étendre ses champs – il cultive de l’arnica –dans les Combrailles (Puy-de-Dôme), Sylvain Pouvaret tombe sur une parcelle qui abrite un véritable trésor : un tilleul gigantesque. Lui, le naturaliste averti, n’en croit pas ses yeux. L’arbre a l’allure d’une trogne parfaite, avec un tronc creux, court et massif, des charpentières imposantes et puissantes, surmontées d’une cinquantaine de branches dressées qui filent vers le ciel. Il prend rapidement contact avec le propriétaire, un agriculteur, qui lui raconte que lui aussi est tombé sous le charme du tilleul de la Combe droit. Il y a une trentaine d’années, il s’est empressé d’acheter la parcelle, sans négocier, pour protéger le géant d’une tronçonneuse trop affûtée. Il voit d’un très bon œil que le jeune paysan ait exactement la même aspiration et la vente est rapidement conclue : le tilleul reprend une dose d’éternité. Le site va désormais faire l’objet d’une Ore (Obligation réelle environnementale) et est en convention avec le conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne. On ne sait pas grand-chose de l’arbre, mais Sylvain Pouvaret avance l’hypothèse séduisante qu’il aurait été planté à l’occasion d’un mariage. En effet, sur la carte de Cassini, le lieudit aujourd’hui appelé La Villatte se nommait La Velate (ce qui signifie « La Voilée »). Rappelons que le tilleul est le symbole de l’amour et de la fidélité. Coïncidence ?

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Le hêtre pleureur

Au sommet du mont Cassel, autour duquel s’articule le charmant village éponyme, on découvre une splendide vue sur la campagne flamande. Par temps clair, il est possible de situer le littoral de la mer du Nord, les plaines de l’Audomarois, vers l’ouest, les autres monts des Flandres, à proximité, et même, vers le sud, les collines de l’Artois. L’altitude de 176 mètres est modeste, mais dans ce plat pays, cela suffit à ouvrir de larges panoramas où le ciel, la terre et la mer se confondent dans des horizons vaporeux qui ont fait jadis le bonheur des grands peintres flamands. Ce matin, le soleil vient apporter une lumière généreuse sur le jardin public, au sommet du mont, tandis que le hêtre pleureur, qui en occupe le centre, tente de conserver l’ombre sous ses branches retombantes. Classé « arbre remarquable » en 2021, on estime qu’il a été planté vers 1880. Aujourd’hui, il déploie un imposant ramage et son tronc difforme ne manque pas d’alimenter tout un bestiaire imaginaire, où chacun voit qui des têtes d’animaux qui des gargouilles. « Il est le témoin privilégié de la petite histoire des Casselois, qui viennent s’y recueillir, faire le plein d’énergie, se faire photographier à son pied, lors d’enterrements de vie de jeune fille ou de jeune garçon, d’un mariage ou d’une réunion de famille. De multiples clichés en témoignent », me confie Fabrice Duhoo, adjoint au maire, qui porte la candidature pour la commune. Le village s’est véritablement approprié cet emblème végétal, que la population a baptisé « l’arbre des rencontres », au terme d’un concours. C’est bien connu, les grands arbres sont des repères, comme des phares de l’humanité.

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Exposition des Arbres nominés - Edition 2018

SNCF Gares & Connexions s’associe au concours en exposant à Paris Gare de Lyon un ensemble photographique présentant les arbres nominés.

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Découvrez les lauréats 2022

Suite aux délibérations du jury les lauréats du concours de « l’Arbre de l’année 2022 » ont été désignés.

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Le chêne

Ce grand chêne, que l’on appelle ici « u liccionu » en langue corse, est situé sur la commune de Saliceto, dans une région montagneuse de la Haute-Corse, non loin de Corte. Plusieurs fois centenaire, il est implanté à côté d’un petit sentier de montagne, entre deux hameaux. On ne le découvre vraiment qu’une fois arrivé tout près, au milieu de nombreux autres chênes qui ont poussé autour de lui sur de petites terrasses de pierres sèches autrefois cultivées. La cueillette de glands pour les cochons et les ânes était encore fréquente au début du siècle dernier. Il est majestueux, s’élève haut vers le ciel et ses racines gigantesques ont poussé en encerclant un gros rocher. Ses branches s’étalent horizontalement sur plusieurs mètres, créant une atmosphère particulière de sérénité et de bien-être. Les enfants viennent y jouer et grimper, c’est un lieu où les familles se retrouvent pour passer un moment agréable. Installée depuis quelques mois dans le village tout proche pour développer une activité d’herboriste et de naturopathe, Isabelle Teroitin, qui a proposé la candidature, se rend régulièrement au pied du chêne pour méditer et pratiquer le yoga. Quel plus bel endroit peut-on trouver pour se ressourcer et profiter des bienfaits d’un arbre séculaire ?

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platane

Au cœur même de la vieille ville de Vendôme (Loir-et-Cher) et de ses superbes rues piétonnes, un petit passage – nommé Édouard Massé – permet de s’immiscer entre les maisons et de longer le Loir afin de gagner un beau jardin. Là apparaît un très beau platane, dont on remarque de suite l’empattement. Ses grosses racines s’ancrent sur une ancienne balustrade et viennent plonger dans la rivière, au point de servir volontiers de reposoir aux canards. Ce platane est le plus ancien arbre répertorié de Vendôme. Il a été planté en 1759 à l’extrémité orientale de l’île Paradis (le nom du lieu à l’époque), constituant le premier jalon du jardin d’ornement qui allait remplacer les formes vivrières antérieures (vergers et potagers). Ce jardin compte désormais de nombreux arbres et une diversité de fleurs tout à fait intéressante. Il se dit ici qu’un certain Honoré de Balzac, alors interne dans le collège oratorien situé juste à côté, aimait à l’admirer depuis sa fenêtre. Les plus perspicaces des lecteurs assurent même qu’il l’évoque dans son ouvrage Louis Lambert, publié en 1832. Aujourd’hui, les habitants sont tout aussi sensibles à cet arbre qui fait partie intégrante de l’histoire de la ville, comme en témoignent les téléphones portables brandis vers lui par presque tous les promeneurs que nous avons vu passer alors que nous réalisions les prises de vue.

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Edition 2018 . Remise des prix

Photos de la remise des prix de l'édition 2018.

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Le noyer

On ne peut le manquer : il est là, dans toute sa splendeur, à étaler ses longues branches au milieu de cette ferme normande. Sa particularité est d’avoir un tronc court et une ramification des branches charpentières qui démarre tout près du sol. On devine que dès son plus jeune âge, il bénéficiait déjà de lumière et de la large place qu’on lui accorde aujourd’hui, ce qui fait de lui le noyau central de l’exploitation. En cette fin d’été, Cécile Rousselet est très affairée à ramasser les nombreux fruits de ses vergers. C’est une année prodigue. Exploitante agricole, elle récolte et transforme essentiellement des pommes et des petits fruits rouges. Son cidre est un délice. Elle connaissait le concours depuis quelques années, mais c’est la première fois qu’elle présente un arbre, son arbre. Le noyer est un refuge pour la faune, chaque année il abrite un nid de pie et, dès l’automne, les écureuils viennent y chercher des noix dont ils raffolent, c’est un plaisir quotidien de les voir. « Le noyer est un havre de paix et une source de bien-être, il fait l’admiration de nos visiteurs. Il nous fournit fraîcheur et ombre nécessaire l’été, une nourriture riche à l’automne et une vue magnifique toute l’année », confie Cécile. Sa candidature n’a pour ambition que de mettre un arbre du quotidien en valeur, un arbre auquel on se sent lié, pour sensibiliser à la préservation de la nature. C’est l’essence même du concours.

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