Il se trouve dans ma propriété, la Ferme Fontaine de Crème sur la
commune de Banon, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il représente
l’élément majeur et principal de ce site paisible et intact, sur lequel
coule une source.
La Ferme Fontaine de Crème était un site où se développaient diverses
activités artisanales, dont des poteries destinées aux pèlerins, en guise
d’offrandes. Des pièces archéologiques ont été retrouvées sur la propriété
et sont toujours visibles au musée d’Apt.
Cette propriété fait partie d’un site archéologique. À proximité, un
oppidum, datant de 500 ans av. J.-C., était le site de culte d’une divinité
guérisseuse qui donnait lieu à deux grands pèlerinages par an.
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Ils sont huit. Huit platanes centenaires qui composent ce que l’on devine être une ancienne allée. Le plus gros, dont l’âge est estimé à 350 ans, en impose par sa force et son port gracieux. Il est pratiquement situé au centre. Il magnétise le regard et l’on jurerait que les différentes perspectives n’ont été envisagées que pour lui rendre hommage. À quelques mètres, un étang dans lequel il doit plonger profondément ses racines. Des martins-pêcheurs s’y livrent à des courses effrénées, tandis que des bernaches vadrouillent le long des berges. Le tout compose un paysage romantique. « Il y a eu plusieurs mariages ici », me confient les propriétaires. Originaires du nord de la France, ils n’ont pu résister à l’attrait de cette enclave boisée et reposante, entourée d’un paysage marqué par la vigne. Cette zone fut pendant longtemps un parc ouvert à tous, le parc Favier.
Aux alentours
La rivière Yonne, toute proche, est une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), qui revêt une importance régionale pour ses habitats alluviaux (forêts, prairies, plans et cours d’eau), ses milieux secs (rochers, pelouses, bois de pente)et les espèces de faune et flore qui en dépendent.
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14 arbres nominés ont été soumis aux votes du public
du 2 novembre au 18 décembre 2023
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Les actualités
C’est assurément l’un des doyens de notre pays. La légende voudrait qu’il ait été planté en 911, date de la fondation du duché de Normandie, mais les scientifiques pensent qu’il pourrait être plus âgé encore d’au moins un siècle. Il est donc au bas mot millénaire. Deux petites chapelles superposées y ont été aménagées, la plus ancienne datant de 1696. Il en a connu des vicissitudes. Forcément quand on traverse les siècles, on est exposé aux fureurs de la météo et à celles des hommes : plusieurs fois foudroyé, plusieurs fois menacé d’être abattu… Mais il est toujours là. D’ailleurs, il a soufflé très fort la nuit précédant la réalisation des images : la tempête Aurore a parcouru la Normandie et occasionné de très nombreux dégâts partout dans la région. Le chêne n’a pas bronché. « Il en a vu d’autres ! » me dit un voisin, alors que je déploie mon trépied au petit matin. Les habitants, des érudits, des passionnés des arbres, des personnalités… beaucoup lui ont consacré du temps et de l’amour.
Il est aujourd’hui consolidé par une structure métallique. Avec ses chapelles, son escalier en colimaçon, ses différentes pancartes, ses câbles et protections diverses et variées, il présente une silhouette un peu étrange, mi-arbre, mi-construction. On pourrait le croire sorti tout droit de l’imagination fertile d’un auteur de fantasy. En protégeant ce très vieil arbre, on préserve aussi sa valeur culturelle et historique. Les 30 000 personnes qui viennent le visiter chaque année ne s’y trompent pas. C’est un véritable monument.
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Surnommé l’arolle millénaire, ce pin cembro sert de point de repère aux habitants de Val d’Isère, été comme hiver. Sa couleur verte, persistant toute l’année, le différencie parfaitement des mélèzes voisins qui, après l’or flamboyant de l’automne, perdent leurs aiguilles et passent l’hiver dénudés. Mais c’est surtout sa taille imposante qui permet de le repérer à 2 170 mètres d’altitude, sur le replat d’un versant pentu entre deux barres rocheuses surplombant le hameau de Laisinant. C’est là qu’il pousse très lentement depuis au moins trois siècles, à la limite supérieure de la forêt d’altitude, dans ce que l’on nomme « la zone de combat », là où les contraintes climatiques finissent par empêcher la croissance des arbres et des arbustes. Il lui en faut donc de la détermination ! Sa silhouette équilibrée cache une fourche de deux troncs principaux qui témoignent du poids important de la neige en hiver. Celle-ci a en effet causé la rupture de son tronc d’origine. On trouve de nombreuses traces de passages d’animaux sous l’arbre, notamment le renard, le tétras lyre et le cassenoix moucheté. Le pin cembro entretient avec ce dernier un rapport privilégié, puisqu’il est le principal disséminateur
des graines de ses cônes. L’arolle millénaire a obtenu en juin 2024 le label Arbre remarquable de France.
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Originaire des côtes de la Californie centrale, le cyprès de Lambert est un arbre d’ornement dans de nombreuses régions du monde aux hivers doux et aux étés frais. C’est le cas dans le golfe du Morbihan, où l’arbre caractérise fortement les paysages littoraux. À la pointe d’Arradon, une rangée de cyprès séculaires est en première ligne face aux éléments. Jacques Marchandise, jeune retraité et grand amateur de photographie, les connaît depuis son enfance. Au lendemain d’une grosse tempête, il leur rend une visite et constate les dégâts : de nombreuses branches jonchent le sol. Les cyprès ont subi les assauts ravageurs du vent, mais ils ont résisté une nouvelle fois, avec panache et non sans bravoure. Il prend des images, un peu comme des témoignages de « ces arbres qui, comme bien d’autres, se meurent peu à peu sur notre littoral, victimes de toutes les agressions dont nous pouvons en partie nous tenir pour responsables, du fait de nos agissements sur cette planète. Le trait de côte recule et ces arbres sont inexorablement voués à disparaître ». Si le constat est implacable, la beauté, elle, est évidente. Ces arbres lui parlent, avec leurs formes sculptées par le vent et leurs nombreuses balafres et cicatrices. « Arrivé à l’âge de la contemplation, je ne me lasse jamais des paysages, des lumières, des ciels du golfe. » Espérons que le spectacle dure encore longtemps.
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Merci pour vos magnifiques candidatures !
RDV le 7 novembre 2025.
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