Hêtre de "Lou Deime" Présenté par l'association Chavagnac Avenir
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Retrouvez certains arbres du concours dans le livre de Georges Feterman "L'arbre dans tous ses états" .
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Depuis sa création en 2011 par Terre Sauvage et l’Office national des forêts, le concours peut compter sur des partenaires passionnés et engagés. Sans leur fidèle soutien et leur enthousiasme, l’aventure ne serait tout simplement pas possible !
En cours de restructuration grâce à la Maison botanique de Boursay (Loir-et-Cher), ce chêne de Nort-sur-Erdre abrite de nombreux insectes et oiseaux. Il dévoile un aspect tortueux. Ses couleurs tournent grisâtres l’hiver et vertes du printemps à l’été. On lui connaît un petit frère, juste à côté, lui aussi en cours de restructuration pour reformer des arbres têtards, nommés aussi trognes. Les trognes sont le résultat de la coupe du tronc à une certaine hauteur pour provoquer le développement de rejets que l’on récolte ensuite à divers usages. Ils sont en régression en France du fait de l’évolution des pratiques agricoles. Ainsi, la mécanisation toujours plus importante conduit notamment au recalibrage des haies. Leur conservation n’en est donc que plus importante. Les propriétaires, qui viennent d’arriver sur le terrain, sont aux petits soins. Rendez-vous dans quelques dizaines d’années pour apprécier le résultat de leurs efforts…
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Au cœur même de la vieille ville de Vendôme (Loir-et-Cher) et de ses superbes rues piétonnes, un petit passage – nommé Édouard Massé – permet de s’immiscer entre les maisons et de longer
le Loir afin de gagner un beau jardin. Là apparaît un très beau platane, dont on remarque de suite
l’empattement. Ses grosses racines s’ancrent sur une ancienne balustrade et viennent plonger dans
la rivière, au point de servir volontiers de reposoir aux canards. Ce platane est le plus ancien arbre
répertorié de Vendôme. Il a été planté en 1759 à l’extrémité orientale de l’île Paradis (le nom du
lieu à l’époque), constituant le premier jalon du jardin d’ornement qui allait remplacer les formes
vivrières antérieures (vergers et potagers). Ce jardin compte désormais de nombreux arbres et
une diversité de fleurs tout à fait intéressante. Il se dit ici qu’un certain Honoré de Balzac, alors
interne dans le collège oratorien situé juste à côté, aimait à l’admirer depuis sa fenêtre. Les plus perspicaces des lecteurs assurent même qu’il l’évoque dans son ouvrage Louis Lambert,
publié en 1832. Aujourd’hui, les habitants sont tout aussi sensibles à cet arbre qui fait partie
intégrante de l’histoire de la ville, comme en témoignent les téléphones portables brandis vers lui par presque tous les promeneurs que nous avons vu passer alors que nous réalisions les prises de vue.
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Le tilleul déploie sa belle ramure au sommet de la colline Sainte-Hélène, qui surplombe la plaine environnante du pays de Bray. Le site, du fait de sa position élevée, a de tout temps constitué à la fois un lieu de défense et de culte, fréquenté semble-t-il dès le néolithique. C’est à partir du XIe siècle que l’édification successive de deux chapelles, dont celle nommée « Sainte-Hélène », donne définitivement au lieu un caractère saint. La (dernière) chapelle démolie, un tilleul fut planté à son emplacement. La légende raconte que cela se serait produit en 1700, après qu’un ermite du nom de Jean Sacy, qui vivait dans la chapelle, a été assassiné par des brigands un lugubre soir d’hiver. L’arbre devient alors l’objet de nombreux pèlerinages et de processions. Des sépultures ont été retrouvées à son pied. Depuis 2001, les processions reprennent chaque année sur le site, le premier samedi de mai. Du haut de son promontoire, le tilleul de la colline Sainte-Hélène est un grand témoin de la foi des hommes.
Aux alentours
La forêt domaniale de Lyons est l’une des plus vastes hêtraies normandes, de plus de 10 000 hectares. Propriété royale dès l’époque mérovingienne, elle a été relativement préservée des défrichements du Moyen Âge, mais littéralement pillée au cours de la période révolutionnaire, elle a été enrichie en hêtres à partir de 1830 et fut longtemps considérée comme étant
l’une des plus belles hêtraies « cathédrale » de France.
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La scène estivale est charmante. Sous un ciel bleu profond, un platane déploie une grande ramure verte en bordure d’un étang calme. Le soleil est de plomb et l’on se glisserait bien sous la voûte végétale, histoire d’accéder à un peu de fraîcheur. C’est chose faite. On découvre alors deux troncs, dont le plus gros dépasse les six mètres de circonférence, qui déploient un immense toit de feuilles et de branches de plus de 1 000 mètres carrés ! En faire le tour demande de marcher sur plus de 100 mètres : c’est assurément un bien beau monument végétal. L’arbre aurait été planté au début du XVIIe siècle, arrivé directement d’Orient au jardin d’acclimatation de Nantes. Don en aurait été fait ensuite au baron de La Bretesche, propriétaire du château éponyme, situé à quelques encablures. Le parc (aujourd’hui communal) dans lequel pousse le platane appartenait jadis au domaine du château. Les racines dans l’eau, le platane prend ses aises, déploie d’immenses branches, dont plusieurs marcottent, dans un enchevêtrement harmonieux d’écorce en écailles, de fruits en boules et de feuilles à lobes aigus.
Aux alentours
La forêt de La Bretesche, toute proche, est une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique
et floristique, qui présente de belles futaies de hêtres, favorables notamment à la nidification des rapaces, ainsi que des petits marais tourbeux, qui abritent des plantes rares, comme les rossolis, les fameuses plantes carnivores.
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La jeune propriétaire en parle avec passion. Les sophoras comprennent une cinquantaine de variétés originaires d’Asie et d’Amérique du Nord, et en particulier la variété « pleureuse », plus précisément originaire de Chine et de Corée. Cet arbre est très original esthétiquement parlant, puisqu’il semble être de prime abord un saule pleureur, avec son feuillage qui tombe jusqu’à toucher le sol et sa verdure si riche, ornée de petites fleurs blanches qui s’épanouissent en été. Mais lorsqu’on l’observe de près, ses branches s’apparentent nettement à celle d’un bonsaï géant : elles sont entremêlées, tout en courbes, ce qui rend ce sophora du Japon pleureur si unique et majestueux. Outre ses vertus médicinales, cet arbre est parfait pour se détendre grâce à l’ombre et à l’ondulation toujours reposante de son feuillage au vent. Une telle passion fait plaisir à entendre ! Et l’on devine, entre les mots, que c’est l’arbre qui a rendu la maison si attachante, au point de décider d’y prendre racine.
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Même pas un siècle ! C’est le temps qu’il a fallu au zamana de l’habitation Bellevue, en Martinique, pour arborer des dimensions impressionnantes : une circonférence de cinq mètres, huit branches principales longues de 20 à 30 mètres, et un recouvrement de près de 2 000 mètres carrés ! à tel point que, quand l’heure d’un petit lifting fut venue, il a fallu quatre à cinq jours de travail pour en venir à bout. Tout en venant grossir la folle litanie des chiffres : 20 à 25 mètres cubes de branches mortes ou fragiles ont été retirés de l’arbre… Cet arbre est un véritable écosystème à lui seul, il héberge une formidable biodiversité. En ce qui concerne les insectes, on y observe de nombreuses colonies de fourmis, appartenant à plusieurs espèces, des blattes, des scolopendres géantes, des mygales arboricoles ou encore des termites... Pour les autres animaux, on peut y observer le manikou (qui est le nom local de l’opossum commun), des lézards, des chauves-souris, divers oiseaux qui y font leurs nids, des perroquets, des perruches… et puis une multitude d’épiphytes, des orchidées, des fougères, des broméliacées…
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Le platane du parc de Diane, dit « arbre de Diane », est l’un des plus beaux spécimens de France. Il a été planté autour de 1556 par Diane de Poitiers, favorite d’Henri II. Sa beauté réside dans le spectaculaire marcottage naturel de ses plus grosses branches, qui plongent dans le sol, y créent des racines et de nouvelles boutures qui sortent de terre. Le tout forme un arbre géant tentaculaire, qui protège et qui enveloppe, sous une épaisse et large (plus de 40 mètres !) frondaison aux multiples nuances de vert, dont on prend ici le plus grand soin. Ainsi, les abords directs de l’arbre ont été protégés du piétinement des visiteurs et les branches mortes sont régulièrement retirées pour lui permettre de bien se développer. De plus, ses racines, qui s’étendent sur un large périmètre, lui permettent de capter l’humidité d’un bassin voisin et l’arbre ne manque jamais d’eau. Un arbre privilégié, à l’instar de Diane de Poitiers qui, de toutes les femmes de l’entourage du roi, fut la plus avantagée dans la redistribution des faveurs royales.
Aux alentours
Ancienne propriété du domaine royal de Versailles, la forêt domaniale de Bois-d’Arcy, toute proche, est aujourd’hui un massif périurbain très fréquenté par les riverains. En raison de sa topographie et de son exposition, ce massif forestier présente une intéressante influence submontagnarde, plus particulièrement marquée sur les coteaux exposés au nord, avec certaines espèces caractéristiques, comme l’orme.
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