Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Les lauréats 2024

Suite aux délibérations du jury le 16 janvier 2025 au siège d'Ushuaïa TV, les lauréats du concours de « l’Arbre de l’année 2024 » ont été désignés.

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Le chene de Saint-Maurice bretagne 2024

Ce chêne installé en bordure de l’estuaire de la Laïta, à l’entrée du site de Saint-Maurice, une ancienne abbaye cistercienne, invite à l’introspection. Il faut dire qu’à Clohars-Carnoët, il a judicieusement choisi sa place. Avec son tronc massif et sa couronne étalée et tortueuse, il a été le témoin des années sur ce lieu historique, propriété du Conservatoire du littoral depuis 1991. Mais il est aussi et surtout le gardien d’un paysage qui ne laisse personne indifférent, au pied de la rivière qui serpente dans la vallée boisée au gré des marées et du mouvement des oiseaux, très nombreux ici. Moult fougères épiphytes l’utilisent comme support de vie. Les habitants sont nombreux à s’offrir une pause méditative sur le banc sculpté en forme de loutre, qui évoque le passage régulier de l’animal la nuit au pied du chêne.

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Hêtre.Bayeux

Cet arbre est le résultat d’un greffage entre deux variétés distinctes de hêtre : son tronc est celui d’un hêtre commun tandis que ses branches s’apparentent à la variété très singulière des faux de Verzy (Fagus sylvatica var. tortuosa). D’une envergure de plus de 40 mètres et d’une hauteur de 17 mètres, il couvre une surface considérable de 1 250 mètres carrés.

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Le noyer

On ne peut le manquer : il est là, dans toute sa splendeur, à étaler ses longues branches au milieu de cette ferme normande. Sa particularité est d’avoir un tronc court et une ramification des branches charpentières qui démarre tout près du sol. On devine que dès son plus jeune âge, il bénéficiait déjà de lumière et de la large place qu’on lui accorde aujourd’hui, ce qui fait de lui le noyau central de l’exploitation. En cette fin d’été, Cécile Rousselet est très affairée à ramasser les nombreux fruits de ses vergers. C’est une année prodigue. Exploitante agricole, elle récolte et transforme essentiellement des pommes et des petits fruits rouges. Son cidre est un délice. Elle connaissait le concours depuis quelques années, mais c’est la première fois qu’elle présente un arbre, son arbre. Le noyer est un refuge pour la faune, chaque année il abrite un nid de pie et, dès l’automne, les écureuils viennent y chercher des noix dont ils raffolent, c’est un plaisir quotidien de les voir. « Le noyer est un havre de paix et une source de bien-être, il fait l’admiration de nos visiteurs. Il nous fournit fraîcheur et ombre nécessaire l’été, une nourriture riche à l’automne et une vue magnifique toute l’année », confie Cécile. Sa candidature n’a pour ambition que de mettre un arbre du quotidien en valeur, un arbre auquel on se sent lié, pour sensibiliser à la préservation de la nature. C’est l’essence même du concours.

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Le hêtre du canyon

Dans la petite commune forestière de Saint-Hubert, non loin de Metz, se cache un trésor. Au hasard d’une balade, Delphine Stegre, de l’association Hêtre vit vent, qui porte cette candidature avec la mairie, découvre un magnifique alignement d’arbres fait de hêtres, de chênes, de charmes, de houx…, il y a même un frêne tout à fait remarquable. Tous ces arbres poussent de part et d’autre d’un minicanyon constitué de petites falaises. Arrivé face à un beau hêtre, comme suspendu sur la paroi, l’émotion est difficilement descriptible. Outre son tronc parfai­tement droit et son houppier vigoureux et équilibré, cet arbre trouve son originalité dans son implantation : son collet est situé en surplomb du chemin à environ six mètres de hauteur. Son aspect majestueux est renforcé par sa localisation, à l’endroit où les parois rocheuses de part et d’autre se rapprochent. Plus avant, on peut admirer son système racinaire très étendu et partiellement apparent, qui lui permet, comme à ses congénères alignés tout au long de ces petites falaises, de se maintenir et de se développer dans un contexte pourtant bien peu favorable. En effet, la paroi est composée d’une roche peu cohérente, le grès rhétien, dans laquelle la végétation a généralement du mal à s’installer durablement en raison de sa friabilité. Pourtant, depuis une centaine d’années, il reste malgré tout solidement ancré dans le sol, telle une magnifique et bienveillante Lorelei végétale.

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Noyer

Originaire des vallées du Caucase – cette chaîne de montagnes qui sépare l’Europe de l’Asie et qui fait le trait d’union entre la mer Noire et la mer Caspienne –, le noyer du Caucase a été introduit en France en 1784. Cette essence a depuis été utilisée à des fins ornementales dans une grande partie de l’Europe, grâce notamment à ses capacités naturelles de multiplication, qui lui valent aussi d’être une plante invasive dans certaines régions. Il en existe de remarquables dans des parcs et jardins parisiens. Celui du domaine de Fresnoy, à Loison-sur-Créquoise, en impose aussi. Son feuillage élégant, qui rappelle celui du frêne (d’où son nom scientifique), et ses spectaculaires grappes de fruits qui pendent et peuvent atteindre 50 centimètres de long, surprennent ! Ce n’est pas Florence Karras, la propriétaire, qui irait démentir : alors qu’elle cherchait en 2021 un lieu pour s’installer et développer une proposition de tourisme expérientiel autour de la nature et des arbres, elle est tombée amoureuse du domaine et de cet arbre d’une élégance folle. Deux ans plus tard, le noyer poursuit son offensive de charme : alors même que nous sommes en train de réaliser les images de son arbre en sa compagnie, son téléphone sonne. Elle apprend qu’il vient d’obtenir le label « Arbre remarquable de France ». Une larme de joie perle sur sa joue. Elle est définitivement conquise.

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L’if millénaire d’Estry

L’if d’Estry a beaucoup d’amis à la mairie, à commencer par monsieur le Maire, Didier Renouf, fier de présenter ce vénérable gardien du temple. Son âge ? Entre 1600 et 1800 ans ! C’est sûrement l’arbre le plus âgé de ce concours, voire d’Europe ! Sur le vert foncé de ses aiguilles tranche le rouge vif de ses arilles. Fidèle à la tradition – à cause de sa toxicité ? –, il trône au beau milieu du cimetière qui entoure la petite église. En témoin de la grande histoire et symbole de résistance : à onze reprises, pendant la Seconde Guerre mondiale, Estry fut perdu puis repris par les Alliés au cours d’intenses combats. Le village fut presque entièrement détruit. L’if, lui, est resté debout, à côté de l’église en ruines. Mémoire, toujours vivante, d’Estry.

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If

L’histoire de cet if est étroitement liée à celle de l’actuel cimetière d’Antrain de Val-Couesnon, dont la création date du tout début du XIXe siècle. Les recherches que nous avons entreprises donnent à penser que cet if atteint l’âge respectable d’environ 220 ans », soulignent François Closset et Christian Marochain, de l’association Fougères Environnement. Arbre de la mort pour certains, de la vie pour d’autres, cet if abrite sous son couvert la tombe d’un ancien médecin de la commune, réputé détenir le pouvoir de faire marcher les jeunes enfants en retard. De nos jours, des parents viennent encore s’y recueillir de temps à autre dans l’espoir d’accélérer les premiers pas de leur bambin. L’if présente la particularité de posséder à la fois un port de houppier libre et un court tronc entouré d’une topiaire en forme d’ogive, ce qui est unique dans la région. La facilité avec laquelle l’if produit des bourgeons, et donc des gourmands, a permis aux jardiniers successifs de façonner cette topiaire qui masque entièrement le tronc trapu. On ne sait d’ailleurs pas trop pourquoi la taille a été ainsi réalisée… Mais il en résulte une silhouette champignonesque originale qui donne un cachet tout particulier à l’endroit.

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