Concours de L’Arbre de l’Année — Concours de L’Arbre de l’Année

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Le hêtre pleureur

Au sommet du mont Cassel, autour duquel s’articule le charmant village éponyme, on découvre une splendide vue sur la campagne flamande. Par temps clair, il est possible de situer le littoral de la mer du Nord, les plaines de l’Audomarois, vers l’ouest, les autres monts des Flandres, à proximité, et même, vers le sud, les collines de l’Artois. L’altitude de 176 mètres est modeste, mais dans ce plat pays, cela suffit à ouvrir de larges panoramas où le ciel, la terre et la mer se confondent dans des horizons vaporeux qui ont fait jadis le bonheur des grands peintres flamands. Ce matin, le soleil vient apporter une lumière généreuse sur le jardin public, au sommet du mont, tandis que le hêtre pleureur, qui en occupe le centre, tente de conserver l’ombre sous ses branches retombantes. Classé « arbre remarquable » en 2021, on estime qu’il a été planté vers 1880. Aujourd’hui, il déploie un imposant ramage et son tronc difforme ne manque pas d’alimenter tout un bestiaire imaginaire, où chacun voit qui des têtes d’animaux qui des gargouilles. « Il est le témoin privilégié de la petite histoire des Casselois, qui viennent s’y recueillir, faire le plein d’énergie, se faire photographier à son pied, lors d’enterrements de vie de jeune fille ou de jeune garçon, d’un mariage ou d’une réunion de famille. De multiples clichés en témoignent », me confie Fabrice Duhoo, adjoint au maire, qui porte la candidature pour la commune. Le village s’est véritablement approprié cet emblème végétal, que la population a baptisé « l’arbre des rencontres », au terme d’un concours. C’est bien connu, les grands arbres sont des repères, comme des phares de l’humanité.

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Le chêne

Le gros chêne du bois du Thuilay est une curiosité locale, souvent le but d’une promenade en famille. C’est aussi le rendez-vous des chasseurs et peut-être même, à certaines heures, celui des amoureux. Au printemps, c’est le lieu où se rencontrent les cueilleurs de jonquilles, car nombreux sont ceux qui viennent ramasser la première fleur de l’année pour égayer leur maison de corolles jaune soleil. En plusieurs siècles, au moins cinq disent les spécialistes, peut-être même sept, il a été le témoin de bien des évènements. Parmi eux, il en est un, cuisant, qui aurait bien pu le faire disparaître. À la fin de la Grande Guerre, des prisonniers allemands étaient employés dans une ferme de Faverolles. Leur lieu de ­travail, à proximité de cet arbre, se trouvant trop éloigné de leur hébergement, leur déjeuner leur était remis le matin, à charge pour eux de le réchauffer. C’est ce qu’ils faisaient au pied du chêne. Un jour, par maladresse ou manque de prudence, le feu allumé trop près de l’arbre s’y propagea. Il fallut pour le sauver colmater la plaie avec du ciment. La vie d’un vieil arbre n’est pas un long fleuve tranquille : quelques semaines après son inscription au concours, l’une de ses charpentières se rompait subitement à la suite d’un gros coup de vent. Le jour de la prise de vue, Olivier Hanquez, qui a présenté la candidature, ne peut se rendre disponible comme prévu : il est à la maternité où sa femme a accouché plus tôt que la date pressentie. Rendez-vous manqué, comme si, pour une fois, l’arbre voulait esquiver un rendez-vous. La maman et le bébé vont bien, le vieil arbre avait finalement donné rendez-vous au papa là où il devait être, c’est-à-dire auprès des siens, en attendant, un jour, de rencontrer toute la famille à l’occasion d’une promenade en forêt.

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olivier de Filitosa

Nous sommes à Filitosa, un haut lieu de la préhistoire, là où des hommes ont patiemment sculpté et érigé dès le néolithique des statues, des menhirs et des torre (monuments circulaires). C’est le plus grand centre archéologique de Corse, qui marque de manière évidente l’apogée de l’art statuaire et du mégalithisme en Méditerranée. On s’interroge encore aujourd’hui sur la fonction précise de ses statues, qui représentent souvent des guerriers en arme. Les plus hautes atteignent ici les trois mètres. En ce début de matinée, encore délicieusement frais, seul le gobemouche gris se fait entendre. Le lieu invite au silence. Dans la partie supérieure du site, on remarque cinq statues-menhirs inscrites dans un demi-cercle et semblant ceinturer un arbre, dont on n’arrive pas à deviner le tronc à distance. On s’approche alors et on découvre que cet arbre, un olivier, est enraciné là depuis bien longtemps, sans doute plus de mille ans. Entouré par près de huit mille ans d’histoire de l’homme sur l’île de Beauté, il peut prétendre lui aussi à être un formidable et séculaire monument.

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Frene.vence.2021

La légende attribue la plantation de ce frêne, situé au cœur du village de Vence, aux abords des remparts de la vieille ville, à la visite de François Ier et du pape Paul III, à l’occasion de la Trêve de Nice, conclue entre le roi de France François Ier et Charles Quint en 1538. On dit même que le premier l’aurait planté de ses propres mains. C’est une belle histoire, et comme toutes les belles histoires, elle est invérifiable. Las, il semble bien qu’en réalité, aucun de ces grands personnages ne soit venu à Vence, et il reste donc une incertitude quant à l’âge de cet arbre. L’arbre est bien là, et c’est l’essentiel, accompagnant la vie du village depuis plusieurs siècles. On lui prête l’âge éminemment respectable de près de 500 ans. Cela semble parfaitement plausible au regard des cinq mètres de ­circonférence de son tronc, qui est entièrement creux. Creux au point d’avoir procuré pas mal de migraines aux experts qui se sont succédé à son pied, et dont la plupart ne prévoyaient pas d’autres issues que l’abattage, pour des raisons de sécurité. Un expert plus avisé a finalement jugé qu’il n’y avait pas de sens à abattre un tel patrimoine.

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L' Arbre de Judée

D’après l’histoire biblique, Judas, pris de remords après avoir de Judas, devenu ensuite l’arbre de Judée. Originaire des rivages de la Méditerranée et de la mer Noire, cette essence a depuis été plantée dans nombre de régions. Cet individu, âgé de près de 150 ans (ce qui est remarquable pour une essence à la durée de vie s’établissant plutôt autour d’une centaine d’années), est un des fleurons du parc arboré du château d’Espeyran, entre Costières et Camargue gardoise. Il se caractérise par une allure un peu touffue, un tronc tortueux à l’écorce presque noire et des branches irrégulières ramifiées dès leur base. Sa floraison spectaculaire d’un beau rose violacé, caractéristique de l’espèce, recouvre le tronc et les branches d’abondantes fleurs papi-lionacées, et signe chaque année la fin de l’hiver. Ces fleurs parfumées et mellifères, solitaires ou en bouquets, qui apparaissent avant les feuilles sur les rameaux de l’année passée, sont très attractives pour les insectes. À l’automne, les longues gousses plates rouges, puis brunes à maturité, et persistant longtemps après la chute des feuilles, offre d’innombrables graines aux oiseaux. D’arbre de la désespérance, l’arbre de Judée est devenu arbre d’abondance.

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Dépot des candidatures 2025

Du 21 mars au 31 juillet 2025

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Prolongation

Le concours Arbre de l’Année 2025 prolonge son appel à candidatures jusqu’au 31 août. Racontez-nous votre arbre et tentez l'aventure !

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Nouveau partenaire !

Ce concours n’existerait pas sans l’appui précieux de partenaires investis et fidèles, qui contribuent activement à son succès ! Nous avons le plaisir d’accueillir un nouveau partenaire pour cette édition : la Société Forestière.

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