A vos marques, prêts, votez !
Ouverture des votes le 2 novembre 2022 à 9h30.
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Il y a une quinzaine d’années, alors qu’elle recherche un terrain suffisamment grand pour s’établir, la famille Vandamme tombe un peu par hasard sur une belle parcelle sise sur le rebord d’une falaise blanche de calcaire, à Coulombs. Le site a sans doute été exploité par le passé pour un élevage avicole industriel. C’est du moins ce que semblent raconter les restes de bâtiments et la configuration des lieux, qu’il va falloir remettre en état. Férue de jardins, la famille s’attelle à la tâche pendant plusieurs années, avec courage et patience. Au fond de la propriété, un arbre a poussé parmi les vestiges des installations, en plein milieu de ce qui paraît être un rail, probablement utilisé pour déplacer aisément les poulaillers. Cet arbre, qui prend des couleurs flamboyantes une fois l’automne venu, est un érable. Et il s’agit plutôt d’un beau spécimen, vigoureux au point d’avoir tordu le rail. Au fur et à mesure de l’avancement du travail de coupe et de défrichement, la famille le met en valeur, le découvre, dans tous les sens du terme, et il apparaît alors tel qu’on peut le voir aujourd’hui, c’est-à-dire un arbre esthétique, qui apporte un indéniable cachet à ce jardin reconstitué.
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La carte des arbres de France
SNCF Gares & Connexions s’associe au concours en exposant à Paris Gare de Lyon un ensemble photographique présentant les arbres nominés.
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Du 20 janvier au 1er Mars 2022, découvrez les 14 Arbres de l'édition 2021 en gare de Paris Gare de Lyon, situé à l'extérieur en face du hall 1, pour une durée de 2 mois. Heureuse d’oxygéner ses espaces à travers de magnifiques spécimens, SNCF Gares & Connexions s’associe au concours en exposant la photo des arbres sélectionnés.
L’ Art en gares, comme une nouvelle invitation au voyage !
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Exposition A.R.B.R.E.S remarquables de France.
« Tour de France des arbres lauréats du concours de l’Arbre de l’année ».
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À première vue, on pourrait n’y voir que du feu, et pourtant il ne s’agit pas d’un seul arbre, mais bien de deux arbres qui sont ici intimement mêlés : les troncs, les feuillages sont mélangés, à tel point qu’on ne voit plus d’où viennent les branches de l’un et celles de l’autre. Le flamboyant était sans doute là, au centre d’un petit square tranquille, et une graine d’arbre de l’intendance, apportée vraisemblablement par un oiseau (ils sont nombreux ici, bulbuls, cardinaux, zostérops, moineaux…), a germé juste à côté pour devenir un bel arbre. Plusieurs fois, cet arbre intrus a été coupé, mais il a toujours repoussé, à chaque
fois plus vigoureux. Marie-Claude Douyere, qui porte cette candidature, se rappelle que plus jeune, il y a une trentaine d’années, elle travaillait tout près du square et il lui fallait tous les jours trouver une place pour sa voiture. En tournant autour, elle avait alors tout le loisir d’observer ce couple rebelle. À cette époque, les deux sujets unis étaient déjà vigoureux et solidement arrimés l’un à l’autre. Au bout d’un certain temps, la municipalité de Saint-Denis a projeté de régler la croissance anarchique de ces arbres en les coupant tous les deux : il y a eu un tollé général !
Dans cette belle île de la Réunion, où les mariages et les unions entre les différentes origines, les différentes religions, les différentes classes sociales sont la norme, l’existence de ce « couple » d’arbres était un écho, une image vivante de ce quotidien métissé. Devant la protestation, les arbres ont été épargnés. La vie professionnelle de Marie-Claude l’a conduite à travailler dans d’autres lieux, mais elle reste très attachée à ce square.
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La légende attribue la plantation de ce frêne, situé au cœur du village de Vence, aux abords des remparts de la vieille ville, à la visite de François Ier et du pape Paul III, à l’occasion de la Trêve de Nice, conclue entre le roi de France François Ier et Charles Quint en 1538. On dit même que le premier l’aurait planté de ses propres mains. C’est une belle histoire, et comme toutes les belles histoires, elle est invérifiable. Las, il semble bien qu’en réalité, aucun de ces grands personnages ne soit venu à Vence, et il reste donc une incertitude quant à l’âge de cet arbre.
L’arbre est bien là, et c’est l’essentiel, accompagnant la vie du village depuis plusieurs siècles. On lui prête l’âge éminemment respectable de près de 500 ans. Cela semble parfaitement plausible au regard des cinq mètres de circonférence de son tronc, qui est entièrement creux. Creux au point d’avoir procuré pas mal de migraines aux experts qui se sont succédé à son pied, et dont la plupart ne prévoyaient pas d’autres issues que l’abattage, pour des raisons de sécurité. Un expert plus avisé a finalement jugé qu’il n’y avait pas de sens à abattre un tel patrimoine.
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Perché sur une colline boisée de la montagne Noire et adossée aux ruines d'une chapelle péromane, ce hêtre arbore fièrement ses épaules de centenaire. De grosses branches émanent de son tronc massif, constellé de mousses vertes et de lichens gris. Il émane de la puissance. Laetitia Souloumiac connaît l'arbre depuis son enfance. A l'occasion de ce concours, elle creusa leur passé respectif et fit une étonnante découverte. Elle apprit, non sans une certaine stupéfaction, que ses ancêtres avaient vécu tout près de l'arbre. Ces recherches ont révélé un lien insoupçonné. Est-ce qu'un arbre peut faire partir d'une famille ? Oui assurément.
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Le hêtre pourpre s’épanouit sur la grande pelouse du lycée Lakanal, à Sceaux, au sein d’un ensemble de bâtiments datant de 1885 et inscrits à l’inventaire des monuments historiques.
Son implantation au centre d’un parc de 10 hectares, qui dépendait à l’origine du domaine
de Sceaux, a été souhaitée dès la construction de ce dernier. 2 600 élèves et 220 professeurs passent aujourd’hui chaque jour à son pied. Les plus jeunes s’y amusent tandis que les étudiants des classes préparatoires aux grandes écoles y révisent leurs examens. Avant eux, d’illustres personnes ont également foulé ses racines. Ce hêtre pourpre a en effet vu défiler des pans entiers de l’histoire locale ! De grands romanciers et littéraires de la fin du XIXe et début du XXe
siècle, à l’instar de Maurice Genevoix, Charles Péguy et Alain-Fournier, ont étudié sous son ombrage. C’est aussi ici que Frédéric Joliot-Curie s’entraînait avec l’équipe de football du lycée, quand Frantz Reichel allait lui fonder la première association sportive universitaire du pays avant de remporter, en 1900, le premier titre olympique français en sport collectif (le rugby !).
Le hêtre pourpre est un arbre historique.
Il a été choisi comme logo pour représenter le lycée
et s’affiche dés
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En lisière de la grande forêt d’Écouves, la plus vaste de Normandie avec 15 000 hectares, le château de l’Ermitage, construit en 1846, abrite dans son parc un arbre remarquable, un hêtre pourpre, près de deux fois centenaire. Arbre d’ornement par excellence, il a sans doute été planté par l’un des premiers propriétaires. L’un d’eux, le peintre Georges Lacombe (1868-1916), élève et ami de Paul Gauguin, s’installe au château en 1897. Il aménage un atelier et invite peintres et artistes en vue, notamment des membres du mouvement Nabi, jeunes peintres symbolistes passionnés d’ésotérisme et de spiritualité, disciples de Gauguin. Il faut dire que la situation du château est parfaite, à mi-chemin entre Paris et Pont-Aven. Le hêtre pourpre est un modèle idéal et il se retrouve vite en bonne place sur de nombreuses toiles. Après plusieurs décennies d’abandon, les propriétaires actuelles, Annabel Moreau et sa fille Zoé, souhaitent restituer la dimension artistique et culturelle des lieux, aidées par Nicolas Blanchard, qui conduit un travail de thèse pluridisciplinaire retraçant la fabuleuse épopée de la forêt d’Écouves, qu’elle soit historique, culturelle ou encore naturelle. Le hêtre pourpre de l’Ermitage est entre de bonnes mains.
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