Gérald Ariano, journaliste passionné et engagé parrain du concours Arbre de l'année !
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Vous avez été près de 11 500 à voter pour votre arbre préféré du 8 novembre au 20 décembre.
Le chêne bicentenaire du Finistère à remporté le plus de suffrage, retrouvez les votes des 14 arbres nominés
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Alors qu’il cherche des terrains proches de chez lui pour étendre ses champs – il cultive de l’arnica –dans les Combrailles (Puy-de-Dôme), Sylvain Pouvaret tombe sur une parcelle qui abrite un véritable trésor : un tilleul gigantesque. Lui, le naturaliste averti, n’en croit pas ses yeux. L’arbre a l’allure d’une trogne parfaite, avec un tronc creux, court et massif, des charpentières imposantes et puissantes, surmontées d’une cinquantaine de branches dressées qui filent vers le ciel. Il prend rapidement contact avec le propriétaire, un agriculteur, qui lui raconte que lui aussi est tombé sous
le charme du tilleul de la Combe droit. Il y a une trentaine d’années, il s’est empressé d’acheter la parcelle, sans négocier, pour protéger le géant d’une tronçonneuse trop affûtée. Il voit d’un très bon œil que le jeune paysan ait exactement la même aspiration et la vente est rapidement conclue : le tilleul reprend une dose d’éternité. Le site va désormais faire l’objet d’une Ore (Obligation réelle
environnementale) et est en convention avec le conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne. On ne sait pas grand-chose de l’arbre, mais Sylvain Pouvaret avance l’hypothèse séduisante qu’il aurait été planté à l’occasion d’un mariage. En effet, sur la carte de Cassini, le lieudit aujourd’hui appelé La Villatte se nommait La Velate (ce qui signifie « La Voilée »). Rappelons que le tilleul est le symbole de
l’amour et de la fidélité. Coïncidence ?
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C’est l’un des arbres du jardin de l’État, à Saint-Denis. L’acajou du Sénégal y côtoie d’autres arbres exotiques, tels que le talipot, le baobab, l’arbre du voyageur… Il est reconnaissable à son feuillage rassemblé en bouquets, ses écorces en forme d’écailles et ses bourgeons de couleur rouge.
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C’est le plus célèbre châtaignier de La Celle-Saint-Cloud, situé au cœur d’un quartier résidentiel, calme et arboré, appelé « la Châtaigneraie ». Autrefois, il y avait ici des bois et de vastes pâtures : ce châtaignier a pu se développer tout à son aise au beau milieu d’une prairie. C’est à partir de 1920 que les premières constructions apparaissent. De nos jours, cet arbre majestueux trône sur une petite place, la place du Général-Audran, réaménagée en 2010 pour le mettre en valeur. D’arbre des champs, il est ainsi devenu arbre de ville. Il voit aujourd’hui défiler les véhicules, mais pas uniquement. Les promeneurs qui prennent quelques instants pour s’asseoir à ses côtés ont tout le loisir de détailler son tronc qui présente des irrégularités sous la forme de cannelures en hélice : l’arbre est dit « vissé ». Son écorce brune forme une belle spirale partant du pied jusqu’au houppier, lui donnant une forme particulière. Autre caractéristique notable, sa ramure est large et il n’est pas très haut, car on exploitait jadis son bois pour produire des piquets. Pour cela, il a été fréquemment coupé en tête, ce qui lui donne un aspect quasi tabulaire.
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