Les familles niçoises le connaissent bien, ce vieux Méditerranéen, avec son écorce
brune toute crevassée et son chevelu racinaire ! Car, pour échapper au vacarme
de la ville tentaculaire, rien de mieux que d’aller respirer l’air pur là-haut,
sur la colline Saint-Philippe, au milieu des oliviers. C’est là que s’échappe, aussi
souvent que possible, la famille Connat. Les garçons de 4 et 6 ans ont toujours
connu l’olivier, né, lui, mille ans auparavant. Ils escaladent joyeusement ses larges
branches accueillantes, jouent au foot tout autour… Se doutent-ils du nombre
d’événements qui se sont déroulés au pied de cette sentinelle de l’histoire ?
Pour leurs parents, son grand âge l’autorise à figurer au concours de l’Arbre
de l’année. Car il symbolise le temps qui passe. Paisiblement.
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Certains experts naturalistes vous diront peut-être que la glycine de Chine n’est pas un arbre mais une plante grimpante.
Pourtant, cette demoiselle langoureuse au parfum entêtant, qui enlace le porche historique de l’hôtel Ragueneau, a beaucoup d’amants et d’admirateurs secrets chez les Bordelais. Chut ! Ne leur dites pas que la belle a déjà plus de 150 ans !
Cette glycine également appelée «l’arbre mauve» participe au charme du centre
historique de Bordeaux et fait partie des repères des habitants. A la frontière entre la ville cachée,
qui se livre au passage de porches historiques, et la ville familière, qui se dévoile depuis l’espace
public, cet arbre mauve fait partie du quotidien et du patrimoine bordelais.
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Son regard clair est aussi pénétrant que sa passion est communicative : Amandine
Polet, qui a proposé cette candidature, pourrait parler pendant des heures de cet
arbre nommé par les riverains « La Pouplie » (dans le patois local, peuplier s’écrivait
« pouplier »). Il faut dire que l’arbre en impose. C’est même une géante : ici on en parle au
féminin, et Amandine parle de ses « mensurations ». Elles sont pour le moins colossales :
une circonférence qui dépasse les 11 mètres et une hauteur qui avoisinent les 40 mètres ! C’est l’un
des peupliers noirs les plus remarquables d’Europe et c’est sans doute l’un des plus gros et grands
arbres qu’il soit possible de voir en France métropolitaine. La jeune femme est indéniablement
liée à l’arbre, elle est née ici et le voit tous les jours depuis sa fenêtre. Elle est intarissable sur son
histoire et ses légendes. Il suffit de voir la manière dont elle l’embrasse du regard et écouter la
façon dont elle en parle pour comprendre le lien qui les unit. Elle veut avant tout attirer l’attention
sur la valeur inestimable de ce patrimoine, qui se dresse tel un phare végétal dans la Champagne
rase, où les arbres n’ont pas vraiment la faveur des hommes.
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La réunion du jury s’est tenue le 13 janvier 2022. Quatre prix ont été décernés : le prix du public, le prix du jury, un prix spécial coup de cœur remis par la marque l’Arbre Vert et un prix d’honneur.
Le jury remercie l'ensemble des candidats qui ont participé à cette édition ! Leur implication, leur investissement et leur mobilisation ont permis de sensibiliser la population à la protection des arbres, et à mettre en lumière ce patrimoine naturel exceptionnel.
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Suite aux délibérations du jury le 16 janvier 2025 au siège d'Ushuaïa TV, les lauréats du concours de « l’Arbre de l’année 2024 » ont été désignés.
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S’agit-il d’un ou de deux arbres accolés ? Il est difficile de répondre... Situé au milieu du quartier des Camélias, à Saint-Denis, ce baobab africain pousse librement, sur un petit promontoire enherbé. Son tronc gris ressemble à un gigantesque pied d’éléphant et il accueille volontiers les oiseaux des villes qui viennent se poser sur ses branches : martins, cardinaux, tourterelles malgaches... Il s’agit très certainement du plus gros baobab de La Réunion. Les baobabs africains auraient été introduits à La Réunion en 1767, soit environ un siècle après les premières installations humaines pérennes sur l’île. Les usages des fruits et des feuilles sont multiples, mais malheureusement peu connus à La Réunion. Les habitants du quartier sont très attachés à cet arbre. Ils pensent qu’il s’agit de l’un des vestiges de l’ancien domaine du château Morange, édifice remarquable de l’île, et que sa présence parle, quelque part, de l’histoire humaine et urbaine dionysienne.
Aux alentours
Le piton de la Fournaise (2 632 m), le volcan emblématique de l’île, est l’un des volcans les plus actifs sur la planète : il est entré en éruption tous les neuf mois en moyenne sur les dix dernières années.
La fréquence des éruptions et l’abondance des coulées de lave façonnent des paysages minéraux d’une beauté unique, sans cesse renouvelés.
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