HETRE
Auvergne-Rhône-Alpes
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Description
Long fût bien droit de 5m de circonférence qui s'élève vers la lumière d'un ciel si souvent bleu -Planté en haut de la colline à un peu plus de 850m d'altitude - Âgé de plus de 350 ans, ses branches laissent deviner une lutte incessante face au grand vent du midi et aux anciennes neiges encore nombreuses - Il s'élève à plus de 35m -
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Esthétique
Imposantes branches maîtresses - on lit sur ce long fût les cicatrices laissées par un combat sans merci contre la dureté des intempéries et ce, depuis plus de 350 ans - Chaque année il nous offre une fênaie généreuse - son tronc est trapu et noueux - sa frondaison est extravagante et tentaculaire – A chaque saison, il nous offre une palette de couleurs du vert tendre au jaune éclatant de l'automne
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Histoire
On aime à s'y retrouver pour conter des histoires pour enfants, petits et plus grands - Le silence intégral du lieu de son implantation nous a souvent fait apprécier des moments de méditation - Point de rencontre en famille ou entre amis, il provoque par son espace moments de rires, de joie -
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Espèces animales ou végétales abritées
On dirait que l'arche de Noé s'est donnée rendez-vous dans ce lieu si magique : les pinsons du nord, les mésanges qu'elles soient charbonnières ou à tête bleue, les verdiers et tant d'autres passereaux mais aussi les geais, les pigeons et à aux premiers frimas, la grive siffleuse - Dans les bosquets abrités par ce vieux sage, on peut se retrouver nez à nez avec le chevreuil et son petit - les lièvres laissent aussi derrière eux leur chapelet ....
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Commentaires
Un poème inspiré par les maîtres des lieux : Hêtre ou ne pas Etre Tendrement enlacés, tout en haut de la colline, contemplant l’horizon Deux jeunes amoureux enflammés, dissimulaient leur passion Isabelle (née des dragonnades) et Frédéric (huguenot de son état), partisan, Nouveaux Roméo et Juliette que l’automne, aux buissons ardents, Invite nos tourtereaux, par le ballet des feuilles enflammées, à s’aimer ; Aussi chaque jour, au risque de leur vie, venaient papillonner. Avant que frimas furent venus, par une journée ensoleillée, Nos soupirants, pour qu’amour fut scellé, un Hêtre fut planté. Les rejetons suivants vinrent, de leur amour, confier le secret, A l’ombrage voilé des ramures, leur refuge discret. Aujourd’hui un colosse, trois ou quatre fois centenaire, Campé, solide comme un roc, solidement planté en terre A ceux qui savent écouter le bruissement du feuillage, Conte, avec pudeur de très belles et tendres histoires. Mais CHUT ! Gardez pour vous les confidences, privilège de l’âge. Si vous voulez transcrire l’esprit, prenez votre écritoire…