U Quarciu di Bavedda
Corse
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Description
Entre le célèbre col de Bavedda et le village de Solenzara, à environ 500m d'altiture, ce chêne pubescent (Quercus pubescens Willd.) pluti-centenaire attire l'attention. Son état sanitaire est très bon, et l’accès aux véhicules est désormais interdit au pied de l’arbre (on pouvait jadis s’y garer). La circonférence de son tronc au niveau le plus bas qui est mesurable (juste au-dessus du rocher) est de 4,30m, soit un diamètre proche de 1,40m. Il grimpe à 23m de hauteur, avec une frondaison estimée à plus de 300m2. Quatre énormes charpentières partent de son tronc principal, en se subdivisant rapidement après.
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Esthétique
Le port de l’arbre est parfaitement équilibré et harmonieux. Il saute aux yeux de n’importe quelle personne qui passe devant, de par son port particulièrement élégant, sa taille et son âge qui font de lui un sujet vénérable. Mais ce qui fait sa plus grande originalité et lui confère son aspect le plus remarquable se trouve en fait à son pied. Ce chêne pubescent a en effet poussé entre deux monolithes naturels, deux gros blocs de granite de 3m de hauteur, et recouvre désormais une bonne partie de l’un d'eux d’un épais manteau ligneux qui l’enserre progressivement. C’est ce qui frappe le plus quand on regarde le chêne : on dirait qu’il embrasse le rocher.
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Histoire
Ce chêne a été inventorié par la Commission Technique Régionale "Arbres Remarquables de Corse" en 2006. Il a fait l'objet d'une campagne photographique, réalisée par le photographe Eric Volto, il y a une dizaine d'année pour promouvoir notre démarche. Il a également une forte valeur sentimentale pour les gens qui fréquentent la vallée depuis longtemps mais également pour les services forestiers et de la protection de la nature.
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Espèces animales ou végétales abritées
L’arbre n’a fait l’objet d’aucun suivi écologique ou biologique particulier mais il est probable, sinon certain, qu’il abrite régulièrement des espèces d’oiseaux, en plus de son cortège d’insectes et de microfaune. Les grands animaux, dont de nombreux mammifères à l’état sauvage ou en libre circulation (cochons, vaches, chèvres…) peuvent également venir y chercher de l’ombrage. Côté végétal, il héberge de nombreuses espèces épiphytes dans le creux où son tronc se subdivise et sur le dessus de ses charpentières principales : polypodes, dryopteris, nombrils de Vénus, géraniums sauvages, etc., accompagnés d’un abondant tapis de mousses et de lichens.