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Le chêne de Gigors-et-Lozeron

En toile de fond : le Vercors et ses larges vallées panachées de vert. Les formes tourmentées de ce chêne remarquable bordent une petite route qui monte vers un col. Son âge ? Plusieurs centaines d’années. Cela se voit, qu’il a souffert ; qu’il a résisté aux assauts du temps. Le dernier en date ? La foudre qui, en 1996, endommage son tronc déjà éprouvé par les ans. Alors, on aide l’ancêtre à se consolider. Les gens du Vercors, la solidarité et la résistance, ça les connaît ! Une petite fille de 11 ans, joliment prénommée Myrtille, passe ses vacances dans la région, chez ses grands-parents ; il y a dix-sept ans, ses parents firent leurs photos de mariage là, sous le chêne pluriséculaire, dont elle présente la candidature. Comment résister à l’amour ?

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Le chêne de l'ancien château

Houppier haut et corps courbé, ce chêne pédonculé contemple des siècles d’histoire. Situé sur le domaine de l’ancien château de Pont-sur-Seine, il a très probablement vu défiler d’illustres personnalités, dont le prince de Saxe, Letizia Ramolino (la mère de Napoléon Ier), ou encore Jean Casimir-Perier, Président sous la Troisième République. Peut-être même a-t-il entendu quelques secrets d’État chuchotés à son pied… En 1814, sa jeunesse l’aurait sauvé de la destruction du château par le prince de Wurtemberg lors de la campagne de France. Bien que reconstruits, château, parc et jardins seront ensuite abandonnés du fait de l’implantation du canal et du chemin de fer qui viennent découper le domaine. Impassible, le chêne a traversé l’histoire (toujours) belliqueuse des hommes pour devenir aujourd’hui un véritable monument. Aujourd’hui, la première vision qu’il offre est celle de son reflet dans l’eau, puisqu’il est installé au bord d’un grand bassin. Il nous invite alors à lever les yeux pour le découvrir dans toute sa splendeur, trônant au bout d’une allée verdoyante.

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Le chêne de la Manche

Ce magnifique chêne est situé sur la commune de Chevingy (Jura), mais dans la forêt de la Crochère à Auxonne (Côte-d’Or). Il se trouve sur les tracés d’un parcours de santé et d’un chemin de randonnée.

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Le chêne de la Reine Jeanne

On dirait qu’il nous tend ses multiples bras pour nous conter l’histoire des lieux. Le chêne de la Reine Jeanne, non loin du château du même nom, à Vence, est réputé pour sa taille imposante et sa longévité. Il est un véritable outil pédagogique pour les enseignants, qui y amènent régulièrement leurs classes pour rappeler l’importance de préserver la nature. Il est aussi un symbole local, le témoin silencieux de l’histoire et de l’évolution de la commune. Depuis le Moyen Âge, c’est un lieu historique, il y avait ici un village au XIIIe siècle.

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Le chêne de la vallée du Madet

Entre Limagne et Livradois, le pays de Billom s’ordonne harmonieusement entre cultures et prairies, vallées et collines, un paysage qui rappelle les rondeurs lumineuses de la Toscane : c’est la « Toscane d’Auvergne ». Le vocable, dit-on, remonterait à la Renaissance, lorsque la reine Catherine de Médicis surnomma cette région qui lui rappelait tant sa Toscane natale par ses paysages vallonnés, la douceur de son climat et son architecture méridionale. Au coeur de ce pays aux maisons en pisé couleur de moisson coule une petite rivière, le Madet, qui serpente entre les buttes volcaniques boisées. Aux alentours, de nombreuses ruines de moulins, des vignes et des jardins en terrasses, des vergers et des châteaux, plus ou moins marqués par le temps et les hommes, perchés sur des éminences de basalte. Et puis ce chêne enchâssé dans son rocher de granit creusé d’une cupule. On y imagine volontiers des rassemblements ancestraux, de paisibles palabres et de secrets conciliabules. Ce matin, ce sont les membres de l’Association de protection et de la promotion de la vallée du Madet qui oeuvrent pour « transmettre le témoignage du passé aux générations futures », qui s’assoient un instant sous le chêne, comme ils le font régulièrement, à l’abri des feuilles et des deux troncs, dont l’un porte comme un oeil bienveillant.

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Le chêne de Saint Civran

Au coin du feu, les anciens racontent que des êtres étranges veillent, par-delà les âges, à la paix des bocages du Berry. À n’en pas douter, le vieux chêne de Saint-Civran en est un. Marie-Claude, l’historienne de la commune, le sait bien, et s’assied contre lui pour entendre des histoires d’un autre temps. Il était une fois, au pays de George Sand…

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Le chene de Saint-Maurice bretagne 2024

Ce chêne installé en bordure de l’estuaire de la Laïta, à l’entrée du site de Saint-Maurice, une ancienne abbaye cistercienne, invite à l’introspection. Il faut dire qu’à Clohars-Carnoët, il a judicieusement choisi sa place. Avec son tronc massif et sa couronne étalée et tortueuse, il a été le témoin des années sur ce lieu historique, propriété du Conservatoire du littoral depuis 1991. Mais il est aussi et surtout le gardien d’un paysage qui ne laisse personne indifférent, au pied de la rivière qui serpente dans la vallée boisée au gré des marées et du mouvement des oiseaux, très nombreux ici. Moult fougères épiphytes l’utilisent comme support de vie. Les habitants sont nombreux à s’offrir une pause méditative sur le banc sculpté en forme de loutre, qui évoque le passage régulier de l’animal la nuit au pied du chêne.

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Le chêne du bout du lac

C’est un grand chêne au port harmonieux, avec un tronc large et robuste et un houppier volumineux. Il trône au milieu d’une vaste prairie, et l’on doit avouer que la mise en scène est des plus réussies, avec les montagnes calcaires du massif des Bauges en toile de fond, le ciel immense et bleu et le vert étincelant de l’herbe et des feuillages. Le chêne du bout du lac est l’arbre emblématique de la réserve naturelle éponyme. Sa mise en valeur ne doit rien au hasard, et on nous assure, non sans une certaine fierté, qu’il fait l’objet d’une « gestion paysagère particulière ». Le vocabulaire technique est toujours un peu austère, il faut l’avouer, mais l’on comprendra plus aisément qu’ici, on est aux petits soins pour lui. Car malgré sa prestance et son volume déjà imposant, notre chêne n’est encore qu’un arbre en devenir. Et avec une circonférence qui dépasse déjà les quatre mètres en un peu plus de deux siècles d’existence, nul doute que notre arbre profite pleinement de toute l’attention qu’on lui donne. Protégé et même choyé, il est assurément promis à un bel avenir. Aux alentours La réserve naturelle du Bout-du-Lac est un espace humide traversé par deux cours d’eau, l’Eau morte et l’Ire, qui alimentent le lac d’Annecy. Cette zone marécageuse, située au sud du lac, constitue un milieu de vie d’une grande richesse, habité par des espèces emblématiques comme le castor d’Europe, réintroduit ici dans les années 1970.

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Le chêne du château de Fréchencourt

Ce chêne à la symétrie quasi parfaite et de forme pyramidale est à la fois une rareté et une fierté locale. Clément Lefebvre et son épouse, le jeune couple propriétaire, ont fort à faire avec l’entretien de ce domaine récemment acquis, mais ils ne manquent heureusement pas d’amour pour les arbres et la nature. Le soin avec lequel ils ont préparé le chêne pour que les prises de vues soient les plus réussies possibles en témoigne. Ils me renseignent sur le fait que le chêne n’a visiblement jamais été élagué et que ce n’est pas la taille qui explique donc cette forme très originale pour un représentant de son espèce. En plus de deux siècles d’existence, il a été témoin de trois guerres et de l’occupation des deux châteaux alentour. Il en aurait bien des histoires à raconter…

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Le chêne du domaine de Bel-Air

Le chêne pubescent du Bastit séduit le visiteur par son équilibre, son port harmonieux, son allure. Situé dans le domaine de Bel-Air, un peu en retrait de la ferme et à l’orée du jardin potager, il ouvre la perspective sur la campagne verdoyante et parfumée des causses du Quercy. L’arbre en lui-même n’est pas très vieux, il n’est sans doute pas tout à fait encore plusieurs fois centenaire, mais il procure déjà les sensations que l’on éprouve auprès des vénérables, plus imposants, plus âgés et plus gros : un mélange complexe, subtil et indicible, de bien-être, de sérénité, de sagesse et de quiétude. On apprécie de s’installer à côté de lui, pour profiter des choses simples, de l’air, de la vue, du chant des oiseaux, de l’absence du bruit constant des hommes, du temps qui s’étire, ou plus pragmatiquement des fumets délicieux qui émanent de la cuisine du domaine, non loin, et dont se délecteront bientôt les hôtes de passage. Hôtes auxquels le propriétaire des lieux promet de vivre en harmonie, au moins pour un temps, avec l’environnement. Au pied de son arbre, on peut dire qu’il dit vrai. Aux alentours Le causse de Gramat, constitué de plateaux calcaires jurassiques, est un relief typiquement karstique. C’est le causse le plus important des causses du Quercy. Une des grandes richesses de ce territoire réside dans le petit patrimoine emblématique de constructions en pierres sèches : granges, caselles, murets, puits, lavoirs, croix… Plusieurs petites vallées secrètes, comme la vallée de l’Alzou, y sont à découvrir.

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